Page 7 - L'Armée sur les planches
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Tambour du régiment royal de Champagne.
                               Bois, peau, corde, peintures. Coll. MSO n°inv.2007.0.PE 82
                                  Réplique type d’un tambour utilisé au sein
                                    des régiments d’infanterie de l’Ancien Régime.
                                     Très coloré, il porte les armoiries
                                     du régiment de Champagne.
                                        Teintée  d’une  joie  plus  profane  cette
                                   fois-ci, à l’arrière, dans les oflags, dans les
                                  écoles militaires, les soldats, sous-officiers
                                 et élèves officiers se moquent sur les planches
                                des défauts de leurs contemporains et de leurs
                               chefs. Art de la comédie emprunt des airs
                             traditionnels ou à la mode, où se mêlent histoire
       du pays, grande littérature et un je ne sais quoi d’humour mordant qui fait
       se déguiser, voire se travestir, privilège d’un théâtre qui se joue dans une
       société exclusivement masculine.
           Dans le célèbre ouvrage Orgueil et Préjugés , quelle n’est pas la joie
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       pour les habitants de la petite ville de Meryton d’accueillir le régiment de
       la milice. En effet, la danse est un phénomène de société qui a pour but
       de rapprocher les hommes et les femmes, les mondes militaire et civil. Le
       bal est une véritable institution de société et l’arrivée d’un régiment, ou
       d’une école dans le cas de Saint-Maixent, est la promesse pour la jeunesse
       locale d’avoir des bals réguliers, de beaux uniformes, de belles toilettes et
       qui sait… de faire un bon mariage ? Peu à peu, après la Seconde Guerre
       mondiale  et  les  guerres  de  décolonisation,  la  libération  des  mœurs,  la
       suppression des maîtres à danser dans les écoles d’officiers et plus tard
       l’apparition des danses à caractère individuel, passant par la mise en
       place des discothèques, puis des boîtes de nuit, tous ces éléments vont



                   Képi capitaine chef de musique modèle école.
                   Feutrine, métal, cuir. Coll. MSO n°inv. PH 225
                           Le képi est la coiffe réglementaire
                              de l’armée de Terre française.
                 Ses couleurs sont celles de l’unité d’appartenance.
           Ici, ce képi a le bandeau couleur bleu-école et le haut rouge
        garance. La fausse jugulaire, les boutons et la broderie en forme
       de lyre sont de couleur or, montrant par là un chef de musique
            affecté à l’École nationale des sous-officiers d’active.


       ( ) Ouvrage paru en 1813, écrit par Jane Austen (1775-1817).
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