Page 22 - Sur un air militaire
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                 Reliquaire du major Kieger, parrain de la 216 e promotion, du 3 novembre 2003 au 25 juin 2004.
                 (59,5×42 cm) Coll. Musée du Sous-Officier, inv. 2007.0.1006
                 Ce reliquaire présente différents effets ayant appartenu au parrain, dont sa trompette de cavalerie. Brillant
                 sous-officier aux états de service éloquents, il reste dans les mémoires pour avoir fait jouer sa fanfare pendant
                 les bombardements de Beyrouth en 1983.
                 la fanfare d’infanterie est composée  derniers sont constitués de la famille
                 d’une batterie et d’une harmonie. Seuls  des bois et de celle des cuivres. Les
                 certains bois sont supprimés : les   cuivres naturels et à pistons (clairon,
                 clarinettes et le piccolo. Ses instruments  trompette, cornet, cor) ont vu leurs
                 sont les percussions, les cuivres   dernières grandes évolutions vers
                 naturels et à pistons et les saxophones.  1820, tout comme les clarinettes, haut-
                 Contrairement à la fanfare d’infanterie,  bois, bassons et flûtes. Les saxhorns
                 la fanfare des chasseurs n’a pas de  apparaissent en 1840, inventés par
                 tambours dans sa batterie. Ils sont  Adolphe Sax (1814-1894) facteur
                 remplacés par des cors de chasse.  (fabriquant) d’instruments belge. Il
                 Contrairement aux autres ensembles  poursuit ses inventions pour augmenter
                 militaires, la fanfare de cavalerie, dont  les possibilités de ces instruments
                 la seule à subsister officiellement est  et donne naissance, en 1842, aux
                 celle du régiment de cavalerie de   saxophones, instruments de la famille
                 la garde républicaine, n’est pas   des bois, malgré leur structure en
                 structurée en deux parties. Elle est   laiton, en raison de l’élément vibrateur,
                 uniquement composée d’instruments à  une anche en roseau. Ces inventions
                 sons naturels en mi bémol et les basses  d’Adolphe Sax ont été intégrées aux
                 sont des hélicons, plus adaptés aux  musiques militaires par l’ordonnance de
                 musiciens cavaliers.               1845, mais les ophicléides (instruments
                 Les formations instrumentales militaires  de cuivre, ancêtres du serpent d’église,
                 actuelles sont donc composées de per-  munis de clefs, employés notamment
                 cussions et d’instruments à vent. Ces  dans les musiques militaires) n’ont
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